Jusqu’au début des années 1970, le Niaouli était assez méconnu du grand public. Originaire de Nouvelle Calédonie puis introduit à Madagascar et en Australie, ce n’est qu’après avoir découvert ses propriétés majeures et la facilité de son exploitation qu’elle s’est fortement développée en aromathérapie. Elle est aujourd’hui une des huiles essentielles les plus utilisées.
L’huile essentielle de Niaouli est souvent appelée « goménol » à cause de sa fabrication sur le territoire de la tribu de Gomen en Nouvelle Calédonie. A l’origine, les indigènes de cette tribu mâchaient les feuilles de Niaouli pour soigner certaines blessures. Observant cette utilisation, l’industriel Francais, Jules Prevet de retour en France étudia cette plante et déposa ensuite la marque Goménol en 1893. Il commercialisa ensuite divers produits dérivés.
Botanique
Nom commun : Niaouli
Nom botanique : Melaleuca quinquenervia
Famille : Myrtacées
Arbre d’une quinzaine de mètres de hauteur, au tronc blanc et à l’écorce molle.
Partie distillée : La feuille
Principes actifs
Oxydes terpéniques : 1.8 cinéole (50-65%)
Alcools terpéniques : Alpha-terpinéol, viridiflorol (10-15%)
Terpènes : Alpha et Beta pinènes, Limonène, Alpha phellandrène, Beta caryophyllène (20-25%)
Propriétés thérapeutiques
Bon anti infectieux ORL et respiratoire, et génito-urinaire
Antivirale, antibactérienne, antifongique, anticatarrhale, expectorante, anti-inflammatoire
Antispasmodique
Indications
Infections virales de tout type : Grippe, mononucléose, zona, herpès, gastro-entérite virale, hépatite virale
Bronchite, rhinopharyngite, sinusite, rhume
Otite
Asthme
Contre-indications
Déconseillée aux femmes enceintes et chez les enfants en bas âge.
Recettes
Pour les infections virales : à utiliser en synergie avec Ravintsara et Melaleuca alternifolia. Par voie interne, 1 à 2 gouttes sur un support neutre jusqu’à 3 fois par jour.
Pour l’asthme : à utiliser diluer dans une huile végétale (5%). Appliquer dans le haut du dos et masser (ne pas appliquer sur la poitrine)